Un Toko-yaki, un Gyôza et un Onigiri, s’il vous plaît !
Je
kiffe la rue Saint-Anne à Paris et surtout le resto Namiwa-ya où je vais le
plus souvent. Ce n’est pas cher, méga bon, ultra dépaysant et le thé est
gratuit.Toujours
plein, il faut faire la queue longtemps dehors en général SAUF cette fois miraculeuse
où j’y suis allée avec une de mes amies.
On
y était déjà allé la semaine précédente et on se l’avait joué soft, en prenant
chacun un bol de ramen (tellement rien à voir avec les nouilles en sachet),
avec des edamamé. Les edamamé, ce sont des haricots de soja, que les japonais
mangent en apéritif. Enfin, bon, ce n’est pas les seuls, vu que l’on en trouve
même chez Picard. C’est bien bon en tout cas.
Là,
on a voulu se la jouer aventurières gustatives. Le but : goûter que des
trucs que l’on ne connaît pas (sauf les nerfs de bœuf, ça, on ne se sentait pas).
On
a donc commencé par maguro nattô qui est du thon cru avec du… nattô. C’est
gluant, ça sent bizarre (ça pue pas, c’est juste comme le fromage en fait) et
le gentil serveur nous explique que c’est à base de haricots de soja fermentés.
Le truc marrant, c’est que ce n’est pas servi tout mélangé, c’est à toi de
prendre tes baguettes et de touiller, touiller, touiller, jusqu’à ce que ça
fasse un truc encore moins appétissant, mais t’as l’impression d’avoir
participé à une certaine émotion culinaire. C’est bon et original, et c’est
toujours bien de le placer dans une conversation (sauf si c’est une
conversation sur les taux de rentabilité de votre boîte ou l’urticaire de votre
grande tante). Les japonais en mangent au petit déj… c’est une façon originale
de remplacer le nutella.
On a ensuite continué avec un inaru qui est une espèce de sushi enrobée d’une pate de soja. Je connaissais déjà, mais ceux de Namiwa-ya sont plutôt pas mal du tout. (attention, pour deux euros, ne vous attendez pas à une assiette de inaru, il n’y en a qu’un).
Là,
on est passé à un truc un peu plus passe-partout, Gyôza. Ce sont des raviolis
japonais. C’est bon, voir très bon (attention, la sauce rouge que l’on vous
ramène arrache littéralement). Servis par 7, il y a la dose.
Donc
on s’en est tiré pour 20,50€ à deux, ce qui est plus que raisonnable puisque
pour le même prix, vous vous retrouvez en général avec 1 soupe + 1 salade + 4
sushis + 2 brochettes chez le japonais (qui est d’ailleurs souvent chinois) du
coin. Vraiment top. Ah, la rue Saint-Anne… dommage qu’elle ne se trouve pas à
côté de mon boulot, je pense que je finirais par connaître toutes les cartes en
entière !